Tuesday, February 21, 2006

girl on a motorbike

Dans une maison sur une colline, il y avait deux amants. Une était le maître, et l’autre son esclave. Toujours ensemble, ils ne sentaient jamais les solitudes des heures incomplètes. C’était seulement en se perdre, tombant dans leurs pensées, qu’ils étaient libres. Dans le marché-super, dans la monastère, et dans leur petit lit.

-une dialogue-

[Esclave] – Si je mourrai demain, est-ce que vous me manquera?
[Maître] – Bien entendu, mais non. J’aurais les souvenirs. Approche, tu es bête.

-silence-

[Quelqu’un] – Je ferme la lumière. Toucher dormir vieillir.

-un jour-

[Esclave] – Si j’étais dans un accident de voiture, ma figure manglée et déchirée, des cicatrices vilaines, ma peau pleine de trous, ma cheveux toute brûlée… Tu me voudras toujours?
[Maître] – Quelle enfant misérable! Arrêter ces histoires. J’aurais tes ris, tes cris. La musique de tes mots, tournoyant des fils dans ma tête.
[Esclave] – Tu dois apprendre de craindre la peur.
[Maître] – Tu dois apprendre comment l’embrasser.

Et les jours tournaient, le cheveu devenait long, les lignes sur les visages s’étendaient. Un jour dans le train, l’esclave touchait la fenêtre avec son nez, en regardant les fils électroniques qui montaient et tombaient comme des vagues, comme la portée de la clef. L’esclave ne parler plus.

-un jour-

[Esclave] – Tu ne souffres pour personne, mais je souffre pour tout le monde.
[Maître] – Quelles beaux mots insensés, incompréhensibles.
[Esclave] – Je suis un objet de destruction, et mes pensées son les miennes.
[Maître] – Impossible. Je dois détruire tout ce que je ne peux pas posséder.
[Esclave] – Tu n’aurais jamais ma voix.
[Maître] – (En coupant la gorge de l’esclave) - Ma pauvre petite cigale. Laisse sortir toutes pensées de ta tête, bête.

Tout les sensations se vider; elle voulez lui toucher a ce instant. Ils et elles, toujours ensemble, fesaient des petits cris. Quand le stupeur et tremblements arrêtait, le maître tiré sur le duvet pour se dormir. Le duvet a crié des profanités terribles, dans angoisse profonde :
[Le Duvet] – Laisse-moi!

Le temps passe et passait. La neige et les feuilles et les moustiques tombés des arbres, du ciel. Ils et elles ont décidés de ne parler jamais de cette nuit, de l’oublier complètement.

-un jour-

[Maître] (Étoffant sur ses sanglots) – C’est… m-m-ma faute… Je suis fini, tout est perdu.

La voix de l’esclave lui hanter toujours, et le maître se noyé dans les sons.

Dans un moment sans les sons, tu tombes dans un rêve. Tu oublies les rencontres oubliables, et tu glisses dans la mer. Tu restes seul avec ton corps, quelques pouces sous les vagues, et tu dormes.